jeudi 19 avril 2012

San Jiao: article sur le triple rechaufffeur pat Philippe Juge

Au menu cette semaine réchauffé, réchauffeur, et triple avec ça.
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1 commentaire:

Toma a dit…

Concernant cette région anatomique, des travaux récents en neurosciences a une fois de plus démontré l'importance du rôle de cette région anatomqiue. C’est ce que titre Marie France, qui note dans un dossier que « riche en neurones, le ventre contribue au contrôle de nos humeurs, des maladies et aussi de nos kilos ».
Le magazine remarque ainsi que « le ventre est intelligent ! C'est un véritable centre de commande qui régule tout, digère tout, influence l'ensemble de notre organisme. Et ce, principalement grâce aux bactéries hébergées par le tube digestif qui jouent, à notre insu, un rôle complexe, sur place et à distance, via les substances qu'elles sécrètent ».
« Situées au niveau de la barrière intestinale, les bactéries permettent la digestion, la lutte contre les microbes toxiques et renforcent le système immunitaire. Il s'agit d'une véritable symbiose entre deux mondes vivants. En cas de déséquilibre de la flore, c'est toute la santé qui trinque », remarque Marie France, qui indique que « les chercheurs mesurent enfin la réelle portée de ce qui se passe dans nos abysses digestifs ».
Le mensuel explique notamment que « plus de 100 millions de cellules nerveuses colonisent le tube digestif. Moins nombreux que dans le cerveau (qui en compte 100 milliards), les neurones du tube digestif sont hyperactifs. Ils produisent notamment 95% de la sérotonine, «l'hormone antidépressive» ». Le Pr Didier Desor (Neurosciences du comportement, université de Lorraine) observe ainsi que cette « sérotonine pourrait venir en renfort lorsque le cerveau en manque ».
Marie France souligne en effet que « le cerveau et le ventre sont directement connectés l'un à l'autre par le nerf vague. Ce qui se passe d'un côté se répercute de l'autre et inversement. Les dictons populaires («avoir la peur au ventre», «avoir l'estomac noué», «une haine viscérale». . .) illustrent parfaitement cette étroite relation que la médecine a fini par démontrer. Au point qu'il s'agit aujourd'hui d'une discipline à part entière : la neuro-gastroentérologie ».
Le magazine relève entre autres que des « travaux ont révélé que certaines maladies, y compris neurologiques (Parkinson, autisme), seraient associées à une flore bactérienne particulière et que les altérations pourraient se manifester d'abord au niveau digestif puis ensuite dans le cerveau ! ».